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Caladesi Island élue meilleure plage des Etats-Unis!
 
Caladesi Island State Park, dans la région de St Pete/Clearwater, un parc entièrement préservé, a été élu comme étant la plus belle plage des Etats-Unis par Stephen Leatherman, aussi connu sous le nom de Dr Beach. Cette plage surpasse les plages de Californie ou d'Hawaï. Un sable fin immaculé et une eau chaude cristalline entre autres qualités en font une escapade balnéaire idéale.
(liens vers pages en anglais)
Caladesi Island élue meilleure plage des Etats-Unis!
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Paradis côtier

Par Terry Tomalin


Fort De Soto Park
Cuando el sol comenzó a aparecer por el Fort De Soto Park sobre el puente Sunshine Skyway, con los dorados soportes de su estructura refulgiendo en la luz matinal, eché un vistazo a mi reloj y me percaté de que no tenía tiempo que perder.


Je vis, travaille et m'amuse à Florida's Beach depuis 25 ans. Je crois bien y connaître chaque crique, chaque parc, chaque plage et chaque baie comme le fond de ma poche. Mais parfois j'aime partir à la découverte et jeter un regard neuf sur cette région où j'habite.

"Que voulez-vous faire pour commencer?" me demanderait Jim Wilson, le garde-forestier en chef de ce parc considéré par beaucoup comme le joyau des parcs du comté. "Vous pouvez vous baigner, pêcher, faire du vélo, de la randonnée pédestre... bref, ce n'est pas le choix qui manque. Il suffit de demander."

Les gens viennent de partout aux États-Unis passer leurs vacances à Fort De Soto pour ses kilomètres de plage déserte, au sable blanc comme le sucre. D'ailleurs, le spécialiste Stephen Leatherman, surnommé Dr Beach (le prof des plages), classe régulièrement Fort De Soto au palmarès des dix meilleures plages d'Amérique.

"Pendant deux ans nous avons été en deuxième place, explique Wilson (il insiste qu'il ne quittera jamais cette oasis à moins d'en être forcé). Mais nous avons toujours su que nous avions toutes les qualités pour décrocher la première place ".

Les espérances de Wilson sont devenues une réalité en mai, lorsque Leatherman a déclaré que le parc de comté Fort De Soto avait la meilleure plage des États-Unis.
Ce parc de 460 hectares est visité chaque année par 2,7 millions de gens, mais l'endroit est si étendu que vous n'y verrez pas de foule.

Más de 2,7 millones de personas visitan cada año este parque de 460 hectáreas de extensión; sin embargo, el lugar es tan grande que usted no tiene que preocuparse por el gentío.

Je commence donc ma mission par une course matinale sur East Beach et rencontre un couple de marcheurs du Connecticut, m'apprenant que leur première visite ici était en 1963 pendant leur lune de miel et que, depuis, ils essaient de revenir chaque année.

J'ai probablement passé moi-même 200 jours ici – à faire du jogging, du patin à roulettes, de la planche à voile, à observer les oiseaux – et question activités il me reste encore à être à court d'idées.


Yo he estado aquí durante casi 200 días (corriendo, patinando, observando las aves y practicando windsurf), y aún no he agotado todas las posibilidades.

C'est ainsi qu'en été je monte à North Beach pour taquiner le brochet qui traverse Bunces Pass ; en automne, j'adore faire du kayak dans les eaux abritées de l'arrière-pays de Mullet Key et explorer les mangroves bordant cette voie navigable peu profonde de 4 km ; en hiver, lorsque le vent du Nord se met à souffler, je plante ma tente au bord de l'eau sur le terrain de camping familial de la région (238 emplacements), allume un feu de bois et me régale de guimauves grillées.

Puis déjà revient le printemps ; j'embarque toute la tribu dans le 4x4 direction North Beach encore une fois, au "Lagoon", et surveille mes enfants qui jouent dans les bassins de marée, tout en murmurant les vers de Lamartine "ô temps suspends ton vol!".

Le temps… je regarde ma montre et constate qu'il est déjà presque 10 heures. J'aurais besoin de plusieurs jours, peut-être même de plusieurs semaines, pour voir tout ce qu'il y a à voir à Fort De Soto. Mais je me suis trop attardé ; j'ai promis à un ami de le retrouver à quelques kilomètres d'ici, à la réserve naturelle Weedon Island Preserve.

Weedon Island
Ce coin de paradis dissimulé sur les rives de Tampa Bay fait le bonheur des visiteurs depuis presque 2 000 ans. En 1924, un archéologue de la Smithsonian Institution y a trouvé de superbes poteries peintes, pour lesquelles d'ailleurs toute une « culture » fut par la suite nommée. Le nouveau musée d'histoires naturelle et culturelle, qui est vraiment superbe, présente l'histoire des premiers habitants de Weedon Island ; il y a aussi des sentiers d'interprétation de la nature, et des promenades s'enfonçant dans la forêt de mangroves où vous pouvez vous asseoir des heures avec pour seule compagnie un livre ou des oiseaux.

Mais mon ami (Darry Jackson) et moi avons décidé de nous retrouver à la rampe de mise à l'eau des canoës-kayaks. Nous embarquons sur notre esquif en Kevlar de 5 m et partons explorer les eaux peu profondes ; nous y surprenons un gros poisson « tambour rouge » fourrageant les herbes du lit luxuriant du fleuve à la recherche de crabes.

"Voyons combien d'oiseaux nous pouvons compter, m'invite Jackson en prenant ses jumelles. Tiens, voici une spatule rosée, et là une aigrette roussâtre, et plus loin un héron des palétuviers...".

Tandis que Jackson poursuit son énumération, je lui montre dans l'eau un sillage pareil à celui d'un mini sous-marin, celui d'un dauphin à gros nez se frayant un passage dans les mangroves. Tout à coup, le dauphin fait volte-face et, d'un grand coup de queue projette un rouget des vases dans les airs ; le poisson a à peine le temps de toucher l'eau qu'un second dauphin surgit et saisit le rouget dans ses puissantes mâchoires.

"Tu as vu ? je dis à mon ami; on dirait qu'ils s'amusent bien".

Il est presque midi et j'ai un petit creux; nous nous arrêtons donc à l'ombre des palétuviers pour boire de l'eau fraîche et manger un sandwich à la confiture et au beurre de cacahuètes, qui a été tiédi par le soleil et la chaleur. Dans le recueil de notre silence masticatoire, j'observe une sorte d'araignée-crabe qui tisse sa toile entre deux branches, tandis qu'à quelques mètres sous elle deux crabes détalent et de concert parmi les racines: un bizarre rituel d'accouplement ou une partie de cache-cache?

Depuis une heure que nous pagayons sur cette voie d'eau de plus de 6 km, nous n'avons pas encore vu d'âme qui vive. Pendant un court instant, je me demande d'ailleurs avec appréhension si on n'a pas tourné au mauvais endroit, mais ces craintes sont vite dissipées : il y a pire que de s'égarer au paradis pendant un magnifique après-midi printanier.

Nous négocions alors un virage et nous nous retrouvons à la rampe de mise à l'eau.

"Je suis pressé, j'explique à mon ami. J'ai deux autres arrêts à faire".

Weedon Island demeure presque inchangée après 2000 ans; je sais qu'il y aura donc encore beaucoup de choses à explorer à mon retour dans une semaine.

Caladesi y Honeymoon Islands
Après avoir arrimé mon kayak sur le toit de la camionnette, je prends la direction nord vers Dunedin et les parcs d'État des îles Honeymoon et Caladesi. Certaines des plus belles plages de la Floride sont dans ces parcs, que sépare une étroite bande d'eau appelée Hurricane Pass.

Honeymoon (lune de miel) était naguère le nid d'amour isolé idéal pour les nouveaux mariés, d'où son nom. C'est maintenant la destination favorite des ornithologues amateurs et des promeneurs, car on peut marcher des heures sur la plage avec pour seuls compagnons le sable et l'océan; on peut y accéder en voiture du continent.

Par contre, Caladesi Island, une autre recommandation du prof des plages, n'est accessible qu'en bateau privé ou avec le transbordeur public. Pendant les week-ends en général, le port de plaisance à 108 postes d'accostage est rempli à capacité : leurs équipages sont venus pour se prélasser sur les fameuses plages de sable blanc comme le sucre. Pendant la semaine, toutefois, les plages et les sentiers sont en général déserts.

Le transbordeur part régulièrement de Honeymoon Island à côté, mais je n'ai pas de temps à perdre. Je prends donc mon kayak et descends le chemin pour le mettre à l'eau. La marée montante m'emmène vers les balises du chenal, lesquelles me guideront vers Caladesi.

La traversée me prenant moins d'une heure, j'arrive en avance et m'arrête pour manger une collation. Je mange tout en marchant le long du sentier de nature de presque 5 km, que surplombent des pins, ainsi que des chênes centenaires, tout en m'assurant de ne pas rencontrer de serpents à sonnette – il y en a sur l'île – avec pour seul résultat que ma crème glacée me dégouline sur la main sans que je m'en rende compte.

Je reviens un peu sur mes pas et prends un raccourci vers la plage; tout en traversant les dunes, je regarde à gauche... personne sur 100 m ; je regarde ensuite à droite... pareil, pas un chat aux alentours.

Décision, décision… je vais droit dans l'eau pour me rincer les mains et surprends deux brochets reposant à quelques pas de mes pieds: l'eau est à ce point claire en ce calme après-midi printanier.

Je m'allonge et me repose, la tête sur le sable et le corps dans l'eau ; soudain, un garçonnet avec une pelle dans la main me toise du haut de ses 85 cm.

"Vous étiez en train de ronfler", qu'il me fait.

Je lui réponds que j'en suis désolé.

Puis je prends conscience de l'heure… il est quatre heures et demi et j'ai un dernier arrêt à faire pour la journée. Je retourne à mon kayak et retraverse vers Honeymoon Island.

Ce doit être mon jour de chance, car la marée m'est de nouveau favorable et le retour est plus facile que j'espérais. Après avoir pris une douche rapide d'eau douce, je me change et enfile mes chaussures de marche. Il me reste 3 heures de jour, plus qu'il ne faut pour une randonnée à Brooker Creek.

Brooker Creek
Brooker Creek est une réserve naturelle de 3 440 hectares, nichée dans le coin nord-est de la région de St. Petersburg/Clearwater Elle a peu changé en 150 ans, à l'époque où les premiers paysans exploitèrent ces terres.

La crique qui a donné son nom à la réserve se jette dans le lac Tarpon proche de là, classé au palmarès des dix meilleurs lacs de l'État pour la pêche à la perche. La réserve est couverte en grande partie par des pineraies et des marécages d'eau douce ; il y a cependant quelques pistes d'équitation et sentiers de randonnée, ainsi qu'un nouveau centre d'enseignement, très couru par les écoliers du coin.

Je commence mon excursion au bout de Lora Lane ; le sentier d'environ 3 km prend en moyenne une heure et demi. Tout en traversant les tertres de pins et de bois feuillu, j'espère apercevoir quelques éventuelles bestioles.

Brooker Creek abrite deux espèces de renards, des coyotes, des ratons laveurs, des opossums, des cerfs de Virginie et des loutres de rivières, sans oublier que, pour vivre l'heure magique des bois, il faut s'y trouver entre chien et loup. C'est l'heure de la « relève de la garde », quand les animaux diurnes cèdent la place aux nocturnes.

Cette réserve faunique, protégée des promoteurs dans le comté le plus peuplé de la Floride, est un lieu excellent pour décompresser. Je décide donc de m'asseoir contre un tronc d'arbre et de prêter une oreille attentive.

J'entends d'abord comme un furetage, d'abord à peine audible, mais devenant de plus en fort: peut-être un lynx en quête d'une proie ? J'essaie de ne pas bouger, et n'entends plus rien que le bruit de ma respiration.

Le furetage a cessé, et je comprends bientôt pourquoi: l'armadillo ne sait pas quoi penser de ce drôle d'oiseau adossé contre un arbre.

Je quitte donc cet habitant cuirassé des bois, le laissant fureter à sa guise, et m'en retourne à mon point de départ. Le soleil touche maintenant la cime des pins; un coup d'œil à ma montre m'apprend qu'il est temps de partir. Mais je pars en sachant que ce n'est qu'un au revoir.


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